Gabriel Attal réunit lundi matin les 99 représentants du groupe Renaissance pour une première réunion en visioconférence. Elu Samedi, président du groupe Avec une majorité de 84 voix exprimées (7 contre, 7 abstentions), le Premier ministre a déclaré qu’il se prononcerait immédiatement. « Vous devez veiller sur moi parce que je suis toujours le défenseur inébranlable de notre unité et parce que j’essaie de bâtir des ponts avec les forces politiques de la République et les Forces armées françaises, par respect pour nos valeurs », écrit-il au journal. députés dans un premier message.
Face à Emmanuel Macron, qui sera élu président du groupe en septembre et militaire pour une collégiale provisoire, Gabriel Attal a gagné a des soutiens-gorge en fer et c’est fait. L’heure est officiellement à la réconciliation, avant les moments où les troubles ont été annoncés. Mais derrière cette unité de façade, le choix de Gabriel Attal n’a pas réussi à cacher les profondes coupures qui ont marqué la Renaissance, mais plutôt à Déficit des élections législatives .
Prochaine bataille pour la fête
Le latéral droit, incarné par Gérald Darmanin, tente de lancer une offensive, menacé d’attentat. Le ministre de l’Intérieur a préféré à tout le monde sa candidature comme Elisabeth Borne. Tous deux étaient favorisés car la popularité de Gabriel Attal parmi les députés de la Renaissance augmentait et ses chances de victoire étaient quasiment garanties. Le ministre de l’Intérieur, qui a également attiré son attention sur les bancs de l’Assemblée ce jour où a été décidée la destitution du gouvernement et l’exécutif retenu dans les affaires en cours – cela devait se produire au début de la semaine – a fait une déclaration explicite référence après le retour. « Les élections au sein du groupe n’auront pas lieu (…) malgré les problèmes majeurs », précise la lettre, qui propose « la ligne politique » et « le fonctionnement du parti ». Aujourd’hui, une autre bataille s’annonce à l’automne sous la présidence du Parti Renaissance, actuellement dirigé par Stéphane Séjourné.
Du côté gauche du groupe Renaissance, rebaptisé « Ensemble pour la République », l’heure est aussi à la vigilance. Toute la semaine dernière, Sacha Houlié, l’ancien président de la Commission des lois, a tenté de construire un groupe social-démocrate. Vaine. Et même si Sacha Houlié n’était pas présent à Renaissance, ses alliés du côté gauche du débat n’ont pas pu véritablement comprendre sa voix. « La conscience sociale-démocrate qui nous caractérise est dispersée dans ses différents groupes à l’Assemblée nationale. » Il est nécessaire d’affirmer que, malgré le mépris de nos efforts, nous ne pouvons pas réunir les conditions pour inclure tout le monde et n’importe qui. groupe », a écrit le député Stéphane Travert dans un message immédiatement envoyé par d’autres personnes. de gauche comme Stella Dupont ou Agnès Pannier-Runacher. Ils signifient « une base commune de suggestions ». Vendredi dernier, lors de retrouvailles à l’Elysée, Emmanuel Macron n’a plus pu vivre le « maudit spectacle » présenté par ses troupes. Mais tous jouissent de leur autonomie face à un président fiable qui promeut de nouveaux combats.