Le RN n’a pas donné la priorité à l’écologie dans sa campagne ou son programme. Toutefois, Jordan Bardella, après les derniers débats télévisés Compte tenu de la première situation législative, la réduction des émissions importées est très importante du fait que le RN souhaite réduire les émissions de gaz rejetées en France.
La réduction de 5,8% des émissions de gaz à effet de serre au premier trimestre 2024 dans l’Hexagone est très encourageante, mais ne prend pas en compte les émissions importées. Ces dernières représentent un peu plus de la moitié (56%) des émissions carbone du pays. Les principaux émetteurs d’émissions importées se concentrent dans les textiles, les produits pharmaceutiques, les technologies de l’information et les produits électroniques, les matériaux de transport et même les produits de raffinage.
« Achetez le droit européen »
La solution proposée par le RN est de « réduire les émissions carbone de la France en relocalisant les sites industriels et en privilégiant les acteurs locaux au niveau public (tribunaux de grande instance, priorité nationale, préférence européenne, etc.) ». Il semble avoir un effet indéniable sur les émissions liées au transport de marchandises, mais fait trois arrêts.
D’abord, la nouvelle de la commande publique : le prix basé sur des critères géographiques que réclame le RN est en contradiction avec les règles du marché intérieur de l’Union européenne. Une seule préférence européenne est concevable : la célébrité « Achetez le droit européen » que tous les partis se sont défendus lors des élections européennes, quoique de manière très divisée.
Deuxième obstacle : rien ne garantit que les produits ne seront pas délocalisés mais seront uniquement utilisés dans le cadre de la protection de l’environnement. « Il existe un potentiel de délocalisation industrielle, comme l’a découvert la climatologue Valérie Masson-Delmotte. Cependant, elle est limitée par l’eau et la biomasse disponibles. Pour remettre l’industrie à niveau, il faudra exploiter la capacité de produire de la chaleur et de l’électricité à faible émission de carbone. »
De plus, ce localisme national ne réduira pas les émissions françaises si la production, délocalisée, est portée par des énergies non bas carbone (sans énergies renouvelables, comme l’estime le RN, elle ne peut être réduite à moyen terme) et si le les ressources en eau et la biodiversité (essentielle à une bonne production industrielle et pas seulement à l’agriculture et à l’industrie alimentaire) ne sont ni économisées ni exploitées. Un point plus bas dans le programme RN a été laissé de côté.
Autre avantage du système : « Les émissions carbone sont calculées à partir de coefficients techniques obsolètes sans prendre en compte l’évolution du futur mix énergétique. » au début via la Chine, Les normes évoluent constamment et l’électricité utilisée pour produire certains produits chinois destinés à l’importation sera « plus verte » dans d’autres pays, explique le climatologue Christian de Perthuis.
Enfin, selon le RN, les émissions territoriales et importées ne seront enregistrées que par de simples notifications. En effet, « les émissions territoriales et les émissions importées en France connaissent une baisse parallèle depuis 2005 », précise Christian de Perthuis. Ceci doit être pris en compte afin que les efforts de décarbonation des entreprises nationales visent principalement à répondre aux exigences de qualité environnementale des produits importés.