Et oui Jean-Pierre Bassères Sciences Po a-t-il des extensions sur la tête ? Lorsqu’il a remplacé l’ancien directeur de la délégation Mathias Vicherat le 27 mars dernier, l’administrateur intérimaire n’imagine pas ce scénario. Toutefois, compte tenu de l’incertitude politique actuelle, cela ne peut être exclu.
L’un des directeurs de Sciences Po est également administrateur de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP). Or, pour cette double casquette, c’est un double décret : d’un côté, le Président de la République nomme le directeur de l’Institut, et de l’autre, le ministre de l’Éducation nationale nomme l’administrateur de la FNSP. Jusqu’à présent, le couple d’artistes a toujours travaillé ensemble sous un seul nom. Cependant, dans le cas d’une cohabitation et d’opinions différentes, cela sera moins évident.
Dépôt de candidatures
Les candidats à la direction d’entreprise ont la possibilité de postuler en tant que candidats cette semaine. Et à bientôt, Midi, pour présenter un projet détaillé. La commission d’examen des candidatures se tiendra le 1er janvier.euh Juillet pour finaliser la liste des candidats qui auditionneront.
Organisez une rencontre avec le locataire en personne, les auditions commençant le 5 septembre. Les 19 et 20 septembre, la Commission a établi la liste des candidats retenus par les deux conseils de Sciences Po (Conseil d’Institut et Conseil d’administration de la FNSP). De ces auditions doit ressortir un nom unique, qui sera ensuite transmis à Emmanuel Macron et au futur ministre de l’Éducation.
Dans un premier temps, Sciences Po vous informera de la procédure et est prête à annoncer la liste des candidats. Suite au départ de Mathias Vicherat, plusieurs noms seront dévoilés. Certains d’entre eux, comme l’ancien Premier ministre italien Enrico Letta ou les anciens ministres Rima Abdul-Malak, Jean-Michel Blanquer et Aurélien Rousseau, n’étaient pas candidats.
Les candidats
La liste suivante décrit Rostane Mehdi comme personnalité, à la tête de l’Institut des sciences politiques d’Aix-en-Provence. L’enseignant chercheur qui revendique un leadership dans une crise pleine de « faux diplômes » est un nouveau venu – l’IEP est accusé de perdre des diplômes en multipliant les partenariats en France et à l’étranger – un responsable de sa candidature pour un entretien au média spécialisé » AEF ». Rostane Mehdi souhaite « consolider le modèle d’éducation et de recherche » et « accorder une attention prioritaire au soutien du modèle économique ».
L’ancien directeur de Sciences Po Lille, Pierre Mathiot a confirmé mardi aux « Echos » son intention de déposer un dossier.
L’ancien conseiller ministériel de Michel Sapin, François-Xavier Petit, assure qu’il postulera pour « soutenir un projet innovant » et « restaurer sa crédibilité ».
L’ancienne secrétaire d’Etat et juge à la Cour des comptes, Juliette Méadel, s’est déclarée également candidate « pour défendre un projet fondé sur l’excellence académique et le plein accompagnement des élites ».
L’économiste François Perret s’est porté candidat aux élections de 2021. Le principal fonctionnaire, professeur de l’ESCP et directeur général du Pacte PME, a déclaré : « Une fois que le processus de recrutement se déroulera bien, ce sera en 2021 », a-t-il critiqué.
D’autres noms circulent sans qu’il soit nécessaire de les confirmer immédiatement, comme celui de la directrice de l’Ecole des Affaires Internationales (PSIA) de Sciences Po et de l’ancienne ministre espagnole Arancha González, ou encore celui de l’économiste Yann Algan, professeur d’économie à l’Université de Sciences Po. HEC Paris et ancien directeur de l’École des affaires publiques de Sciences Po Paris.