Une politique d’orientation de gauche et parcoursup, c’est quoi ? C’est la question que se pose le député LFI Hendrik Davi, qui présente dans trois mois seulement une proposition de loi pour l’empêcher. Parcoursup . « On répond toujours : ‘Mais qu’est-ce qui a remplacé Parcoursup ?’ » Je le confie depuis quelques semaines au média spécialisé News Tank.
Le scientifique qui a dirigé le programme de préparation de la tête de liste Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2022 devient le parti du député que LFI a décidé de ne plus investir. Le parlementaire est à la 5ème placet La circonscription des Bouches-du-Rhône à Marseille a annoncé dimanche maintenir sa candidature aux législatives malgré l’investiture d’Allan Popelard par le Nouveau Front populaire.
Le briefing de l’expert chargé de la formation des cadres supérieurs n’aboutit jamais à franchir la ligne du Nouveau Front Populaire. Dans son programme, la coalition de gauche annonce vouloir « démocratiser les universités en supprimant Parcoursup et la sélection des universités publiques ».
Une « sectorisation » dans l’enseignement supérieur
Le travail parlementaire d’Hendrik Davi visant à créer une nouvelle plateforme pour l’éducation publique est présenté en détail ci-dessous. Elle organise l’accès à l’établissement d’enseignement supérieur « selon le principe de sectorisation », selon le député de News Tank.
Comme toujours en politique, l’idée est de « réduire la pression » exercée par les hauts responsables politiques et d’assurer une diversité d’études dans la discipline choisie. Le futur bachelier se voit garantir une place pour étudier « dans la discipline première de son choix », avec l’existence de filières « totalement indépendantes » pour éloigner les familles des formations privées. « Chaque lycée doit disposer au minimum de l’autorisation d’admission de son choix, à proximité de son lieu de résidence ou de travail », précise le projet de loi.
Déshabiller France 2030
L’ensemble des crédits du budget établi pour France 2030, ainsi que les appels à projets en cours dans les universités et à la création de nouveaux équipements, seront mis en œuvre.
Le financement repose également sur « un don exceptionnel en faveur des sociétés pétrolières et gazières, des entreprises de transport maritime de marchandises et des agents du service public qui émettent une lettre commerciale d’un milliard d’euros ».
Ce texte contient également une liste des conséquences pour la politique d’orientation nationale. Il présente le travail de Hendrik Davi avec l’ancien député Renaissance Thomas Cazenave – avant d’entrer au gouvernement – de créer une délégation intérimaire d’orientation. Mais Hendrik Davi a une longueur d’avance. Cela nécessitait l’idée de « développer un plan pour la construction de nouvelles installations de classe mondiale, offrant ainsi une offre publique là où elle est insuffisante ».
Le projet de loi envisage également de priver les régions de leurs privilèges d’orientation. L’Onisep récupère ses anciennes missions (transférées en régions depuis 2018) et récupère ses effets d’avant transfert, pour un total de 155 postes. Le nom du psychopédagogue national chargé de l’orientation est doublé.
Le rôle des directeurs dans les classes d’orientation n’est jamais ignoré, mais ils sont enseignés à l’école. Chaque responsable de terminal doit également être capable de suivre une formation de trois mois auprès d’un psychologue scolaire national spécialisé dans les questions pédagogiques afin de structurer efficacement les heures nécessaires à l’orientation. les 54 heures par an – dans tous les lycées.