Une si longue anomalie. Pendant près de sept ans, de 2016 à 2022, à la faveur de la politique de taux faibles de la Banque centrale européenne (BCE), le nombre de crédits impayés a fondu dans la zone euro, tout comme le coût du risque, c’est-à-dire les sommes mises de côté par les banques pour couvrir le risque de crédit.
C’est ce chapitre qui est peu à peu en train de se refermer, avec la hausse des taux et dans le climat anxiogène lié aux élections législatives surprise en France. Des craintes qui ont plombé les valeurs boursières de BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole la semaine dernière.