► Poutine remercie la Corée du Nord pour son « ferme soutien » à la Russie en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine s’est félicité mardi 18 juin du « ferme soutien » apporté par la Corée du Nord à l’opération militaire russe en Ukraine, à quelques heures de son arrivée à Pyongyang pour une visite exceptionnelle, précédée d’incidents à la frontière intercoréenne.
Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), mais se sont rapprochés depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022.
« La Russie a soutenu (la Corée du Nord) et son peuple héroïque dans leur lutte pour défendre leur droit à choisir la voie de l’indépendance, de l’originalité et du développement par eux-mêmes dans la confrontation avec l’ennemi rusé, dangereux et agressif, hier et demain également, et elle les soutiendra indéfectiblement à l’avenir », a écrit Vladimir Poutine dans une tribune publiée par le quotidien officiel nord-coréen Rodong Sinmun et l’agence KCNA.
► Russie : incendie dans une raffinerie de pétrole après une attaque de drones
Un incendie s’est déclaré dans une raffinerie de pétrole après une attaque nocturne de drones à Azov, dans la région de Rostov abritant le QG militaire de l’opération russe en Ukraine, ont indiqué les autorités locales.
« Des réservoirs de pétrole ont pris feu à Azov à la suite d’une attaque de drones », a écrit sur Telegram Vassili Goloubev, le gouverneur de la région de Rostov (sud de la Russie). « Selon de premières informations, il n’y a pas de victimes », a-t-il souligné.
À 4 heures GMT, 208 pompiers, 39 véhicules et un train de pompiers transportant divers équipements ont été dépêchés sur les lieux pour maîtriser l’incendie, selon Vassili Goloubev
► Pékin accuse le chef de l’Otan de « rejeter la faute » sur la Chine
La Chine a fustigé les propos du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, qui a appelé la veille à faire payer à la Chine le prix de son soutien supposé à la Russie pour sa guerre en Ukraine.
Le président chinois Xi Jinping s’efforce « de donner l’impression qu’il se tient en retrait dans ce conflit, afin d’éviter les sanctions et de maintenir les flux commerciaux », a déclaré Jens Stoltenberg lors d’une visite aux États-Unis, premier soutien militaire de l’Ukraine. « Mais la réalité est que la Chine alimente le plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale et qu’en même temps, elle veut maintenir de bonnes relations avec l’Occident », a affirmé le chef de l’Otan. « À moins que la Chine ne change de cap, les alliés doivent imposer un coût ».
Un porte-parole de la diplomatie chinoise s’est insurgé contre ses propos du secrétaire général de l’Otan : « Nous l’exhortons à cesser de rejeter la faute sur autrui et de semer la discorde, à ne pas jeter de l’huile sur le feu (…) et à faire quelque chose de concret pour le règlement politique de la crise. »