D’une bataille à l’autre. Scindé en deux en raison des Élections législatives Le Conseil de Paris va réitérer son coup de tambour ce lundi avec l’examen du budget additionnel. Sachant que la Mairie dirigée par la socialiste Anne Hidalgo devra renoncer à un don de 100 millions d’euros basé sur l’adoption des prescriptions du droit au changement de titre uniforme (DMTO) pour 2024, « Frais de notaire » qu’elle paie dans les transactions immobilières, ce qui représente une de ses grandes recettes.
« Tous les départements sont dans la même situation », a-t-il déclaré ce jour lors d’une conférence de presse avec Paul Simondon, le vice-ministre des finances et du budget, donc la « crise du secteur immobilier a une conséquence très forte (de leurs prescriptions). » De nombreux conseils départementaux sont invités à ajuster leurs budgets ou vous apprenez à le faire à mesure que les prix baissent en raison d’économies drastiques.
Le coût de la décoration intérieure
« C’est évidemment prévisible en décembre ! », a déclaré la sénatrice LR et conseillère de Paris, Marie-Claire Carrère-Gée. Selon le groupe de défense des droits Changer Paris, cela signifie qu’elle ne veut pas participer et reflète son « manque de sincérité » lors du vote du budget à la fin de l’année dernière. « Nous avons fait toutes les prédictions raisonnables », a déclaré Paul Simondon, soulignant que « l’opposition est dans son rôle lorsqu’elle ne sait pas qui elle est et qu’elle n’est pas pessimiste ».
Le dernier coup de force contre le marché immobilier a contraint la municipalité parisienne à corriger en novembre les avis DMTO de 300 millions d’euros inscrits dans son budget 2023. « L’exécutif trouvera un accord sur l’ensemble des prévisions jusqu’au bout », regrette la députée Maud Gatel, présidente du groupe Modem au Conseil de Paris. Même après la révision incluse dans le budget supplémentaire, le niveau du DMTO attendu pour 2024 sera toujours très optimiste, comme elle le dit : « Selon nos prévisions, nous dépenserons encore environ 300 millions de moins cette année », confirme-t-elle.
L’augmentation des dépenses de fonctionnement s’élève au total à 86 millions d’euros dans le budget supplémentaire. Avec pas moins de 10 millions d’euros « comme salaire total pour tenir compte des mesures d’attractivité auxquelles nous avons droit » et un « montant de cinquante millions » dans le domaine de la solidarité et de la santé, explique Paul Simondon. Selon Marie-Claire Carrère-Gée, « c’est la juste correction de la maison qui ne peut s’expliquer par des données concrètes ».
Avec ces ajustements, la pension brute, qui permet de financer le remboursement des dettes et des investissements – avec une recette de 180 millions d’euros, soit 385 millions d’euros. « Si nous ne procédons pas à des réformes structurelles des exigences fonctionnelles, nous entrerons dans une phase d’investissement difficile », estime Pierre-Yves Bournazel (Horizons). « C’est bien que la ville essaie en ce moment d’élaborer un plan d’austérité et ensuite de faire face à ses coûts de fonctionnement », dénonce aussi le sénateur LR et ancien maire du 16e arrondissement Francis Szpiner à la tête du nouveau groupe des Républicains et les centristes.
Le permis de vente pour 2024 est de 19 millions d’euros. Il montre comment les critiques des différents groupes d’opposition sur l’enlèvement de cette personne se sont exprimées depuis l’arrivée d’Anne Hidalgo au fauteuil de maire.