Ne surtout pas perdre leur deuxième moteur. Ces derniers mois, et malgré une embellie au mois d’avril , les banques françaises ont vu leur production de crédits immobiliers ralentir fortement. A présent, c’est le deuxième réacteur, le crédit aux entreprises, qui donne des signes de faiblesse.

En cause, la hausse des taux, qui a rendu le crédit plus onéreux, et la difficulté pour les entrepreneurs de se projeter dans l’avenir, en raison notamment des prochaines élections, et de leurs conséquences pour l’heure indéchiffrables. « L’instabilité politique peut générer un ralentissement de l’activité économique, qui peut évidemment se répercuter sur les banques et leur profitabilité », souligne Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG.



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